Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, occupent depuis dimanche 3 novembre, la localité de Kamandi Gîte, située sur les rives du lac Édouard, à 10 kilomètres de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu).
L’occupation de Kamandi-Gîte et de Vitshumbi dans le territoire de Lubero par le M23 permet aux rebelles d’exercer une influence sur le contrôle du trafic sur le lac Édouard et leur offre la possibilité de percevoir des taxes illégales sur des dizaines de milliers de pêcheurs.
La progression des rebelles intervient malgré le cessez-le feu décrété dans le cadre du processus de paix de Luanda.
Des experts de la RDC et du Rwanda ont convenu d’un plan de désengagement des forces et de neutralisation des FDLR. Cet accord nécessite encore la validation des ministres des Affaires étrangères des deux pays lors de la prochaine réunion prévue le 16 novembre à Luanda.
-Quelle analyse faire du processus de Luanda dans un contexte caractérisé par l’avancée du M23 sur le terrain ?
Invités :
-Achill
e Kapanga, avocat. Il est analyste indépendant et expert dans le domaine de la sécurité.
-Martin Ziakwau, docteur en relations internationales et professeur d’Universités. Il est chercheur sur les dynamiques sécuritaires dans l’Est de la RDC. Il est auteur de l’ouvrage “Accord-cadre d’Addis-Abeba, portée et incidence sur la RDC”.
-Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet conjoint du GEC-Ebuteli, Human Right Watch et la Bridgeway Foundation.
Source: Radio Okapi