Kisangani : un délai de 14 jours accordé aux opérateurs miniers pour se mettre en règle avec l’administration

Les opérateurs du secteur minier, notamment les coopératives et les entreprises minières dans la province de la Tshopo ont deux semaines pour se mettre en ordre avec l’administration.

Ce délai leur a été accordé par le ministre provincial des Mines, Thomas César Mesemo Wa Mesemo.

Ce dernier a rappelé samedi 11 janvier que cette opération est lancée dans le but de lutter contre l’anarchie constatée dans l’exploitation minière sur l’ensemble de cette province.

Ces coopératives et entreprises sont sommées de s’enregistrer auprès du ministère des Mines conformément à la loi entre le 6 et le 20 janvier 2025.

Cette décision fait suite à la décision de l’assemblée provinciale de la Tshopo, en décembre dernier, qui avait suspendu les activités minières dans la région après avoir constaté un désordre « criant » dans ce secteur.

Thomas César Mesemo Wa Mesemo indique que cette mesure leur permettra non seulement d’identifier toutes les coopératives et entreprises opérant dans le secteur minier, mais aussi d’avoir
la traçabilité sur les statistiques de la production minière qui échappe à la province à ce jour.

Il rappelle également que les sociétés et les coopératives minières doivent contribuer au développement de cette province.

« Nous devons avoir les statistiques de production de la province, ce que nous nous n’avons pas encore. Où vont ces matières précieuses. Toutes ces coopératives, toutes ces sociétés minières doivent se présenter munis de tous leurs documents et avec ces documents nous saurons quelles sont les sociétés qui sont en ordre et quelles sont les sociétés qui ne le sont pas. Et celles qui ne sont pas en ordre doivent se conformer », a averti M. Mesemo Wa Mesemo.

Il rappelle qu’avant de travailler dans la province de la Tshopo, tous ces opérateurs doivent obtenir du ministère provincial les documents officiels, notamment le récépissé.

Il n’a pas caché sa surprise de constater que des étrangers travaillent dans des sites miniers en toute illégalité.

« Nous sommes surpris par quelle magie les sujet
s chinois sont entrés par-ci, par-là dans notre province. On ne connaît pas leurs identités. L’opération d’enregistrement c’est du 6 janvier au 20 janvier ».

Le ministre provincial des Mines prévient que tous les récalcitrants subiront la rigueur de la loi.

Source: Radio Okapi

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